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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 22:00

ساحة  مولاي سماعيل
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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 21:59

ساحة  مولاي سماعيل
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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 21:56

ساحة  مولاي سماعيل
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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 21:54

باب الستينية
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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 21:50

ضريح مولاي سماعيل
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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 21:39

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الباب الخلفي لباب منصور العلج
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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 21:32

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 00:53

Leïlat Aïssaoua


طائفة الركب الفيلالي برآسة المقدم أنذاك امحمد المرابط
وفي الصورة من اليمين  إلى اليسار المرحوم بابا غازي , والراحل السيد محمد البريمي , وبلبل الإنشاذ العيساوي الحاج بوبكر المسطاسي  رحمه الله, ,إدريس المرابط , الهاشمي المرابط , المرحوم المحجوب عزيزي , المقدم خالد المرابط, ويظهر في وسط الصورة المرحوم المقدم الضاوي



 

Des confréries religieuses, il en existe beaucoup mais les Aïssaoua figurent parmi l’une des plus importantes dans le monde arabo-musulman et plus spécialement au Maroc où elle reste très populaire.

 

Elle est directement issue de la tradition soufie qui a donné son essor à cette confrérie.

Cette tariqa a été fondée  par Mohamed Ben Aïssa né en 1465 et venu de  la région du Souss selon la croyance populaire,  mort à Meknès vers 1526, qui est  devenu plus tard pour la postérité « El Cheikh Kamal », le « Cheikh parfait ».  Il est d’ailleurs enterré à « Bab El Jdid », lieu de pèlerinage.

Les zaouiyas n’ont cessé d’éclore durant cette période. Cette confrérie a des ramifications dans tout le Maghreb, en  Syrie et bien au-delà encore dans la sphère musulmane.

Après la mort de Ben Aïssa, d’autres adeptes ont grossi les rangs de la tariqa se scindant  en deux groupes :



Cet art normé devenu Art est avant tout perçu comme le symbole du Soufisme.

Je vais tâcher de vous rendre compte ici d’une soirée Aïssaoua  et de son rituel  ou hadhra telle qu’elle se déroule à Meknès par exemple. Dans chaque ville, la séance peut être conduite différemment. Et a fortiori, dans les pays musulmans,, les variations se multiplient en fonction des  spécificités locales ou régionales.

La soirée débute après l’Isha dernière prière de la journée.

Le groupe ou Ta’ifa se tient à une centaine de mètres de l’endroit où se déroulera la Lila.

Il se rassemble entouré des disciples ou   fouqaras devant la porte de l’hôte, sous la houlette du chef de la Ta’ifa ou Moqqadem dont le rôle est prépondérant dans le bon déroulement de la séance. Il est ainsi nommé et respecté   car il est  doté de toutes les qualités requises pour assumer une telle fonction par ses connaissances accrues sur


طائفة الركب الفيلالي برآسة المقدم إدريس المرابط أطال الله عمره


*  Le Coran,

*  Le soufisme,

*  Le saint fondateur de la confrérie,

*  et enfin sur le rituel aïssaoua

Ils récitent une courte prière, la Fatiha et entrent dans la maison de leurs hôtes. On les appelle alors El Jalala.

Ils tiennent à bout de bras les oriflammes ou l'aalamat, brodés d'or aux différents noms de Dieu. Les vêtements cérémoniels, les brûle-parfums, les encensoirs et les instruments de musique sont là aussi pour donner tout son éclat à la soirée.

Il s’ensuit une nouvelle récitation de la Fatiha et les invocations peuvent alors  commencer. Le groupe dirigé par le Moqqadem s'assied au milieu de la maison, les instruments  momentanément mis de côté.  Il récite alors a cappella "les louanges à l'Eternel " ou le Hizb "Soubhan al-Daïm, psalmodie rédigée par le Cheikh Ben Aïssa. Enchaînement avec vingt louanges au Prophète ou sefat. Reprise de  la Fatiha.

Le groupe peut alors reprendre ses instruments de musique et chanter. Tout le monde frappe dans ses mains et  alors commence l'évocation, le souvenir  de Dieu ou Dhikr Allah par des poésies en arabe dialectal empruntées au répertoire du malhun "religieux". Seuls Dieu, le Prophète  Mohamed Ben Aïssa et les saints sont à l'honneur.

Passons rapidement  en revue  les instruments :

- Un double tambour en terre cuite à deux peaux frappées à l'aide de deux baguettes ou tabla, utilisé seulement par le moqqadem.

- Une petite percussion digitale en terre cuite en forme de sablier ou tarija. On l'utilise d'une main.

- Des tambours à deux faces portés à l'épaule et frappés à l'aide de deux baguettes ou tbila.

- Un bol en cuivre retourné frappé à l'aide de deux baguettes ou tassa.

- Un instrument à percussion digitale, le  bendir,  lourd,  entouré de petites  cymbales ou boujnajin

- Enfin un hautbois ou ghaita ((le prononcer raïta). Seul instrument mélodique (au nombre de trois).

 

Le groupe reprend ensuite les instruments (tarija + tbila + tassa + boujnajin) auxquels on rajoute le tabla et est abordée alors une série de poésies religieuses  à forme fixe dont les thèmes sont l'imploration, l'asile et la protection appelée derqaouiya.

 Cette "derqaouiya" comporte une partie chantée et l'autre dansée.

Enchaînement par l'évocation de l'Unicité divine ou haddun (unique). Les hautbois prennent alors la relève des voix.

Le moqqadem intervient alors en adressant  de courtes prières au Cheikh  Kamal, à la demande de l'assistance, ou ghaziya.

On passe alors au rituel d'appel des génies ou belmlouk,  qui occupent le corps des individus.  Il y en a de très populaires tels que Hammou, Aïcha el Sudaniya, Al Gnawi, Mira, Lalla Malika.

 

طائفة الركب الفيلالي برآسة المقدم إدريس المرابط شفاه الله

Le premier appelé est toujours Al Gnawi et le dernier Lalla Malika.

Chacun d'eux a ses spécificités.

La danse (par excellence)  de transe des initiés Aïssaoui ou mjerred peut alors commencer. Le mjerred constitue le sommet du rituel.

Avant d’aborder la danse de transe  ouverte au public ou rabbani (divin), il y a une courte introduction par un chant ancien appelé « zammeta ». Ce chant raconte la fabrication d’un mets constitué d’orge ou de blé, de sucre et de farine de blé. Les danseurs balancent leur corps d'avant en arrière sur le rythme en ne cessant de répéter "Dieu immortel", Allah Daïm.

المرحوم فقيد الفن العيساوي عبد الإلاه الديغوسي الذي يرجع له الفضل في تحبيب هذا الفن لمجموعة من الشباب المكناسي , بجانبه المقدم عبد الجليل المغبر أطال الله عمره , رفقة شيخ عيساوة بمكناس الراحل الحاج مولاي إدريس مقداد, وبجانبه المقدم السيد محمد بلحاج



La fatiha clôt la séance et les  participants  pour lesquels on a demandé des grâces sont remerciés.

Le groupe sort de la maison en égrenant :

"Cette maison est la maison de Dieu, et les disciples sont  des créatures de Dieu"

Ad dar, dar Allah,  wol fouqra abid Allah

La première prière du matin est faite. Près de cinq ou six heures se sont écoulées.

En guise de conclusion, je dirai qu'il faut distinguer deux types de Aïssaoua : l'urbain et le rural comme Shim El Mokhtar.

Beaucoup de choses ont été écrites sur les Aïssaoua et chacun peut les considérer du point de vue soufique,  religieux ou du point de vue artistique.

Beaucoup ont écrit sur les Aïssaoua comme Le Chatelier dès 1886 ou Brunel en 1926.

Quelques groupes ont  joué un rôle prépondérant à Meknès comme :

 Rakeb el Filali, fondé au XVIIème siècle, dirigé aujourd’hui par Driss El Mrabet  aux disciples célèbres tels  Boubeker El Mestachi, Moulay Idriss Mokdad, El Mahjoub Azizi, Abdelilah  Deroussi et tant d'autres ; 

 la Taïfa El Ismaïlia dirigée par Abdejellil  Lemreber,

la taïfa Zitoune (au milieu de Meknès),

Twarga,

Sidi Amar,

El Kasbah

et taïfa de Moulay Idriss Zerhoun.

Ces rites sont là pour perpétuer les relations entre  le monde invisible,  les forces de la nature et un sacré immanent à l'univers.

Si je voulais vous  parler aujourd’hui de cette tariqa dans l’art ou de cet art dans la tariqa, alors que tant de choses sont dites, c’est que je voulais tout simplement vous faire entrevoir  autre chose, que derrière le folklore des possédés et  derrière les apparences, se trouve une culture orale de tous les sens  menant tout droit vers les rives de la Culture à travers sons et mélodies.

Said El Meftahi


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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 20:50

 

MEKNES DES OLIVIERS

MEKNASSA ES-ZITOUN

 

Meknès ville impériale, étalée entre le Moyen-Atlas et le Sahara, aux portes du Tafilalet, a de la noblesse et du panache.

Elle est l’une des plus belles villes du Maroc avec  ses vingt-cinq kilomètres de remparts, ses ruines imposantes, ses jardins immenses, ses portes monumentales. Elle fut la capitale de Moulay Ismaïl, souvent comparé à  Louis XIV tant par le règne que par les embellissements qu’il a apportés à la ville. D’ailleurs, Meknès est surnommée le  «  Versailles marocain ».

 

Meknès se trouve tout à la fois être :

 

* une ville touristique

(cité-carrefour, toutes les routes  conduisant du nord au sud en passant par le centre mènent à Meknès),  

* une capitale  culturelle

* le berceau de bien des confréries religieuses.

 

Il suffit de laisser derrière soi l’Océan pour que peu à peu l’on soit séduit par les hautes collines de la région de Meknès, fournissant en abondance les fruits et produits maraîchers de première qualité. L’on citera l’olivier, la menthe et l’eau si désaltérante de l’oued Boufekrane. Sur la rive gauche, la médina et les ruines de la ville impériale, sur la rive droite la ville nouvelle construite à partir de 1920 montrent la grandeur « meknèssienne ».

 

Dans la médina, grouillent toutes sortes de métiers. La ferronnerie dite damasquinée est unanimement reconnue au Maroc. Saluons également le travail d’orfèvre des menuisiers et artisans  et la fabrication  des moucharabiehs, embellissements des grilles et fenêtres en bois de cèdre façonnés et assemblés de manière géométrique.

Les  monuments historiques de la ville montrent sa magnificence que l’on doit à Moulay Ismaïl. Des palais impressionnants, des jardins fabuleux, des portes majestueuses comme Bab Mansour El Aleuj (la  Porte du Victorieux renégat), située à l’extrémité de la place Lala Aouda, fait la jonction entre l’ancienne et la nouvelle médina.  Cette porte monumentale, la dernière commandée par Moulay Ismaïl en  1732 , vous terrasse et vous fait sentir infiniment petit.

 

Quelques exemples et autant de témoignages  de l’histoire de la ville :

« Sarij e Souani » constitués de puits profonds dotés de norias assuraient l’alimentation en eau de toute la ville.

« Marbat el Khouyoul , les haras de Moulay Ismaïl

« Sarag », route qui mène au palais royal « Bab El Khemis », décoré de mosaïques à dominante verte.

Place El Berdain avec vue sur la partie nord de Meknès.

Bab El Jdid, grande place animée par les échoppes de maroquiniers, bijoutiers, vanniers, ferronniers.

Bab Tizimi Sghira et Bab Tizimi Kbira

Les souks ou « Kobat Souks » avec au milieu de la ville : Souk Nejjarine ou Marché des Menuisiers.

 

Gens célèbres ont vécu à Meknès tels  Abderrahman Ibn Zidane  et son ouvrage de référence « Le Cadeau aux hommes éminents des belles chroniques de la ville de Meknès » ou encore Faqih L’Mnouni.

Au théâtre, Timoud bien que n’étant pas originaire de Meknès, y séjourna longuement et aujourd’hui le Docteur Hassan El Menhi donnent leurs lettres de noblesse à cet art.

La musique moderne est largement représentée également. Meknès est la première ville où les orchestres constitués des meilleurs musiciens et chanteurs ont fait florès avec des chefs prestigieux comme Mohamed Ben Abdesslam.

 

 A cette esquisse des personnages célèbres , il manque M’hamed Ben Aïssa, « Cheikh el kamel », Le Cheikh parfait, patron de la tariqa des Aïssaoua ;  les Gnaoua , descendants d’anciens esclaves noirs venus avec Moulay Ismaïl et Ahl L’Touat, adepte de la tariqa Ouazania. D’autres confréries ont donné naissance à des zaouiyas de prestige telles que Hmadcha, Sidi Ali, Sidi Ahmed Drouri,  les deux derniers enterrés à Meknès.

Beaucoup de groupes féminins appelés « les Mahlmates » donnent une idée large du répertoire chanté : Melhoun, Aïssaoua, Chaâbi avec toutefois une particularité qui leur appartient en propre : rythme el masmoudi.

La musique arabo-andalouse et en particulier Moulay Ahmed Lemdahri et Abderrahim ElKhamsi et puis d’une manière plus générale,  ce que l’on appelle communément « Fene Samaâ » ont été enseignés dans les zaouiyas de Meknès comme dans la zaouiya Alamia.

Nous n’allons pas conclure cet article sans vous parler du fondement  des arts  musicaux, Le Melhoun  et de quelques figures emblématiques : Sidi Abdelkader El Alami, Faqih Laamiri, Benaïssa Deraz, Hamoud Ben Driss. Des interprètes ont laissé trace dans la mémoire collective comme : Cheikh Ben Amar, Cheikh Bertal, Mahjoub Azizi, Driss Mekdad, Mustapha L’Ghita, Daïdaï, El Hadj Houssein Toulali,  Mustapha Saîdi, Abdelhadi Redha, Zhor Elismaïli, Saïd Najah, Saïd Idrissi, etc …

Tous ont donné à la ville un enseignement unique à tout l’espace maghrébin de par sa configuration géographique fédératrice.

Un mot sur Volubilis, haut lieu de la civilisation romano-berbère, à l’ouest du massif du Zerhoun qui s’étend sur près de 40 hectares, enveloppé d’un rempart d’époque romaine, inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco, lieu de convergences des rencontres culturelles

en particulier sur la tradition orale si féconde en cette région.

 

Pour conclure, la ville de Meknès est  le brassage réussi  du passé, des temps actuels et de l’avenir.

Il suffit de vous promener dans la ville accueillante et vous tomberez d’arrêt devant tant de fastes et de beauté.  

Il suffit de flâner au gré de votre humeur  et vous vous sentirez happé par l’Histoire et l’essence de Meknès.

Qu’il suffise enfin de vous dire que vous avez besoin pour cela de prendre un congé prolongé.

Saïd El Meftahi

 

 

 

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Elle est l’une des plus belles villes du Maroc avec ses vingt-cinq kilomètres de remparts, ses ruines imposantes, ses j
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